[CRITIQUE/TEST] DriveClub

24 Mars 2015 , Rédigé par Otakus'(no)Life Publié dans #Critique

Fraîchement développé par le studio Evoution Studios, et distribué par Sony, DriveClub est un jeu de voitures exclusif à la PlayStation 4. Le studio déjà créateur de la série MotorStorm ont souhaité donné de la personnalité à leur nouvelle licence.

Mais quels que soient les obstacles rencontrés par le studio sur sa route, ce jeu a finalement réussi son pari de compléter la grande ludothèque des jeux vidéos créés exclusivement pour la « Next Gen » en octobre 2014.

[CRITIQUE/TEST] DriveClub

Avant de s’attaquer à la quintessence de ce hit, il me tenait de d'évoquer les retards subis à son lancement. Initialement prévu à la sortie de la PlayStation 4 (29/11/2013), il était destiné à être le 1er jeu de voitures de la console de Sony. Cependant tout ne s'est pas passé comme prévu, le jeu a été vivement critiqué lors des premières versions de test. À un tel point que l'éditeur a décidé de reprendre sa programmation à zéro. Voilà donc les développeurs repartis pour des mois de travail acharné pour corriger ses défauts et offrir une mouture respectable aux yeux du public.

Une édition allégée et gratuite (pour les abonnées PSN+) est toujours en cours de développement d’après le Game Director d’Evolution Studios, il y a quelques jours, patience…

[CRITIQUE/TEST] DriveClub

En parcourant les circuits de DriveClub, vous pourrez voir l'heure de la journée évoluer, tout comme les conditions météorologiques (sec, dynamique, précipitations légères et lourdes). La pluie perturbera réellement votre conduite.

C'est lors de ma première course de nuit que je me suis rendu compte du travail réalisé sur les lumières. Je vous invite à dépasser quelques concurrents et à vous retourner en vue intérieure sur les phares des autres véhicules. La lumière est réaliste et les phares adverses viennent percuter votre véhicule pour créer une ombre, c'est magnifique.

[CRITIQUE/TEST] DriveClub

Les rétroviseurs de vos véhicules reflètent avec un léger flou plutôt bien l'action, ils sont d'ailleurs très bien modélisés. Ce qui m'amène à vous parler des soins apportés aux graphismes des véhicules.

Le résultat global est assez bluffant. Les premières voitures ne vous impressionneront pas par leur sensation de vitesse (Audi A1, Mini Cooper S...) mais plus vous progresserez dans le jeu et plus vous serez surpris par certains effets de vitesse, lorsque vous frôlerez les 350 km/h en Pagani Zonda R.

[CRITIQUE/TEST] DriveClub

L'intérieur de chaque véhicule se veut proche de la réalité, tant au niveau de la couleur des sièges que de la forme des compteurs, en passant par la forme du tableau de bord ou encore l'écran vidéo dans certains véhicules luxueux venant remplacer les traditionnels rétroviseurs, classe !

Parfois vous pourrez avoir une certaine impression d'obscurité en contre-jour en conduisant en vue intérieure, n’hésitez pas à vous baisser dans l'habitacle pour contrer ce phénomène, ou changez de vue parmi les 6 disponibles.

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En vue intérieure on retrouve des sensations de vitesse proches d’un Need for speed Shift. Les sensations de vitesse sont grisantes depuis l'habitacle, mais on regrette la manque de travail accordé aux dégâts sur les bolides. Quelques enfoncements de carrosserie pour beaucoup d’étincelles.

Les différents véhicules sont photo réalistes et pour les artistes un mode "photo est accessible via le pavé tactile (attention lors des phases multijoueurs :).

[CRITIQUE/TEST] DriveClub

L'image se fige alors et vous pourrez diriger deux caméras dont une libre pour vous placer autour de l'action, et conserver un souvenir de vos courses.

Restez fixe quelques secondes avec votre appareil photo, et l'image se stabilisera pour vous aider à améliorer la netteté de votre cliché. Masquez les menus et il ne vous restera plus qu'à partager vos plus belles créations. Seul regret de cet éditeur, c'est qu'il ne permet pas de faire de vidéos. En effet, DriveClub ne propose pas de ralentis, un peu décevant pour un jeu de voitures.

[CRITIQUE/TEST] DriveClub

DriveClub ne permet pas de modifier les performances des véhicules, mais vous offre via une large palette de couleurs (métallisées, vernies, mates) la possibilité de peindre vos voitures via un grand nombre d'autocollants à gagner tout au long de votre carrière.

Accélération, vitesse de pointe, maniabilité et drift sont les caractéristiques qui vous aideront à vous décider parmi les 58 véhicules à gagner.

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Trois modes s’offrent à vous, le solo, l’épreuve simple et le multijoueur (online).

Dans le solo, pas de blabla, un simple choix de votre pilote (homme ou femme) et vous voilà lancés dans le championnat et à la course aux étoiles à collectionner qui commence. Pour cela vos missions consisteront à monter sur le podium, battre des chronos et réussir vos sessions de drifts.

Trois sections de courses à thème sont actuellement disponibles. Les 8 autres seront bientôt disponibles sous forme de DLC payants.

[CRITIQUE/TEST] DriveClub

Le multi est limité à 16 participants, et vous participerez en solo ou par équipes de 8. Les circuits sont proposés aléatoirement et il vous suffit de rejoindre une session selon que vous préfériez les chronos (fantômes d'autres joueurs) ou les courses classiques. La fluidité est au rendez-vous, mais les temps de chargement sont assez longs et certains joueurs ayant de mauvaises connexions sauteront parfois à l’écran.

Amateurs de streaming vidéo, la fonction de partage a été désactivée en multi.

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En mode Epreuve libre, vous reviendrez battre vos chronos après avoir débloqué de nouveaux véhicules, plus maniables ou plus rapides selon le terrain. Chaque véhicule possède sa personnalité et se pilote d'une façon unique. Chaque piste peut être choisie à l'endroit où à l'envers, et on personnalise quelques options pour battre les records de ses amis. Ce mode vous aidera aussi à remplir les défis de fidélité aux continents ou à une marque de véhicules pour en débloquer d'autres

[CRITIQUE/TEST] DriveClub

Ce qui risque de vous surprendre lors des premières courses c’est le crissement des pneus à chaque virage. Je ne vous parle pas ici de drifts mais bien de la maniabilité de DriveClub qui repose sur un incessant jeu de dérapages qui vous donnera une première impression de jeu Arcade.

Mais votre expérience sur les circuits vous montrera qu'il y a tout de même un certain esprit de simulation grâce à l’évolution de votre conduite selon les véhicules. Les vibrations viendront renforcer l'impression de réalisme de votre conduite et l’ensemble s’avère plutôt agréable.

[CRITIQUE/TEST] DriveClub

Votre terrain de jeu ? Une cinquantaine de circuits variés (et leurs variantes) à travers six pays sont là pour vous distraire.

Les menus sont colorés et les temps de chargement sont assez courts.

Chaque niveau de chaque mode regorge de défis de portions de vitesse ou de temps, et de sections drifts qui, si vous les battez, seront ensuite proposés à vos amis sous forme de challenges.

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Vous pouvez créer des défis de chaque course où vous vous êtes sentis performants, afin de les soumettre à d'autres joueurs ou d'autres clans pour gagner des points de réputation ou participer aux défis de la communauté.

Tous les challenges que propose DriveClub vous permettront de vous hisser dans le classement mondial des joueurs et des clans.

Créez un clan, personnalisez votre peinture de clan et rivalisez contre le monde entier.

[CRITIQUE/TEST] DriveClub

Pour conclure, la PS4 se voit ici gonflée d'une très jolie licence, à très fort potentiel. La difficulté est progressive, l'IA est assez agressive bien que très scriptée, la variété est au rendez-vous, les temps de chargement sont assez limités, dommage qu'il manque un peu de personnalisation en plus des peintures. Vu la quasi absence de concurrence et un tarif accessible, les amateurs d'asphalte ont ici un terrain de jeu complet prêt pour faire chauffer volants et manettes.

Les + :

  • Challenges permanents
  • Graphismes soignés
  • Prix attractif

Les - :

  • Maniabilité trop "driftée"
  • Pas de customisation
  • Pas de ralenti

 

Ma note: 15/20

Merci à Labzaf pour avoir réalisé ce test et merci à Playstation pour le jeu !

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